Si la littérature ne peut sauver le monde, elle aide à vivre. Les romans d'Andreï Kourkov en sont une belle illustration. Dans ce dernier - sans doute avant longtemps, la guerre en Ukraine ayant laissé la place à la plume journalistique plutôt qu'à celle de l'écrivain -, l'auteur nous parle du conflit à hauteur d'homme, de ce qu'est le quotidien de simples civils. Une plume solidaire, poétique, qui n'oublie pas l'humour, comme en témoigne l'interview qu'à donnée Andreï Kourkov au Point. J'admire son regard (au sens premier du terme) clair, lucide, et, oui, serein, comme son humour, drapeau qu'il lève sur les brasiers, là où il vit.
L'interview :
Vous êtes curieux du roman ? C'est ici :
"Qui veut la guerre est en guerre avec soi." Alain
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