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Photo du rédacteurStéphanie Loré

"Le Berger de l'Avent" Gunnar Gunnarsson chez Zulma


Le premier dimanche de l'Avent, Benedikt quitte sa ferme pour les hauteurs avant que l'hiver ne s'installe pour de bon sur l'Islande. Accompagné de Roc, son fidèle bélier, et de Léo, son chien complice de toujours, il se donne pour mission de trouver et ramener saufs les moutons égarés. Il a cinquante-quatre ans et fait ce pèlerinage depuis vingt-sept ans, berger au plus profond de son coeur. Guidé par les étoiles et les dénivelés d'un terrain qu'il connaît parfaitement, il affronte les mauvaises humeurs de la montagne et l'hostilité du ciel. Il a la tête froide, n'éprouve ni hésitation ni peur - c'est une question de vie ou de mort - et, ignorant du danger, il continue son sauvetage. Mais arrive un temps où l'aide de l'autre est nécessaire, voire vitale.


Gunnnar Gunnarsson raconte avec une économie de mots, une simplicité qui donne à son histoire valeur de conte et universalité.


"L'homme s'accroche à ce qu'il est, à ce qu'il possède, jusqu'à la tombe. Il redoute de perdre la vie - réalité des réalités, fragilité des fragilités. Il craint la solitude qui est la condition même de son existence. Il a peur d'être oublié des autres et peut-être de Dieu."


"Si l'homme a un rôle à tenir, un seul peut-être, c'est de tenter de trouver un sens à ce qui n'en a pas, de refuser de jeter le gant, de combattre son destin, et même la mort jusqu'à ce qu'elle le pénètre et l'atteigne au coeur, définitivement."


Il nous parle d'un homme au coeur pur, amoureux de la nature et des animaux, dont les meilleurs amis sont un chien et un bélier avec lesquels il partage abri de fortune et nourriture, veillant sans cesse à leur confort.; un homme qui a les contrées sauvages dans le sang, là où il trouve sérénité et paix intérieure.


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